L’esprit de la méditation

Lama Denys Rinpoché

Le Bouddha-dharma, ou bouddhisme, se dit en tibétain Nang pé tcheu (écrit : nang pa’i chos), ce qui signifie littéralement “l’enseignement intérieur”, au sens où c’est un enseignement qui propose la compréhension de ce qui nous est intérieur : l’esprit. Le bouddhisme est donc ce qu’on peut appeler une voie d’intériorité mais néanmoins, ce n’est pas une voie d’introversion, de repli sur soi ; bien au contraire, sa pratique nous apprend à nous ouvrir à nous-même, aux autres et au monde.

Cette pratique du Bouddha-dharma est fondée sur la méditation, c’est-à-dire l’expérience d’une relation juste à notre vécu intérieur et extérieur. Son apprentissage permet de dépasser les aspects conflictuels de ces expériences en nous libérant des illusions et des conditionnements de l’ego. Sa pratique révèle une qualité d’être, de présence dégagée, qui permet l’action juste.

Nous portons en nous la racine de nos conditionnements et de nos souffrances tout comme nous portons aussi en nous l’éveil, la nature de bouddha. Cette nature de bouddha est l’état fondamental de l’esprit au-delà du jeu des projections de l’ego. L’ego, les projections et les conditionnements qu’il induit, constituent le cycle des existences conditionnées, le samsara. En l’absence d’ego, notre esprit est bouddha : un état inconditionné, libre. Notre illusion ou notre ignorance consiste à ne pas le reconnaître, à ne pas l’avoir réalisé.

L’esprit dans le samsara, l’ego, existe et fonctionne dans le jeu de ses représentations et de ses projections. Ainsi, toutes les situations de notre vie sont un jeu de miroir dans lequel nous faisons l’expérience de notre propre réflexion, constamment en relation, non pas avec la réalité des choses, mais avec notre version de la réalité, c’est-à-dire ce que nous projetons sur celle-ci. Si ce jeu des projections s’applique clairement à un niveau psychologique, il a aussi une dimension beaucoup plus large. Les projections dépendent fondamentalement du sujet qui les projette et le sujet dépend aussi des projections qu’il se pose comme référence. Son existence même dépend de l’expérience qu’il en fait. Tel est le “double jeu” de l’illusion. C’est l’illusion habituelle qui nous fait expérimenter ces deux pôles observateur-projection ou sujet-objet comme des entités autonomes. Elle nous fait perdre de vue qu’à l’origine, ce sont des productions de l’esprit conditionné qui n’ont aucune existence indépendante. Dans les conditionnements de cette illusion, le moi et l’autre finissent même par entrer en conflit l’un avec l’autre. Nous luttons alors avec nos projections, c’est-à-dire fondamentalement avec nous-même, ce qui est la source de nos problèmes et de nos souffrances.

La méditation est une approche pratique qui propose l’abandon de la lutte avec nos ombres, puis le dépassement des projections illusoires et de tout leur conditionnement douloureux. Elle nous introduit à une expérience directe et immédiate de la réalité.

Méditation assise et dans l’action

La pratique de la méditation se développe dans deux situations, qui sont celles de la méditation assise et de la méditation dans l’action :

– la méditation assise consiste à s’asseoir afin d’apprendre à développer une relation juste aux différents aspects de l’altérité intérieure : ce que nous percevons “autre” en nous, nos pensées et nos émotions ;

– la méditation dans l’action cultive cette relation juste avec l’altérité extérieure, c’est-à-dire toutes les situations de la vie quotidienne. Elle ne se développe véritablement que sur la base de la méditation assise.

LA MÉDITATION ASSISE

L’abandon de la lutte : rester en paix

La méditation assise demande d’harmoniser le corps et l’esprit. L’attitude au niveau du corps consiste à s’asseoir dans une posture qui favorise la détente, la lucidité de l’esprit et la stabilité du mental. L’attitude de l’esprit est fondée sur la détente et l’ouverture, l’expérience d’un état libre de toutes contraintes. Dans cette approche, il ne s’agit aucunement de se couper du monde ou de se replier sur soi, pas plus que de faire des efforts pour fabriquer un état de méditation particulier. Lorsque nous méditons, nous nous ouvrons et intégrons dans cette ouverture l’espace, la situation qui nous entoure. Il ne s’agit pas de nous protéger ou de nous enfermer dans un état qui exclurait toutes les stimulations extérieures – visuelles, auditives, ou autres – mais au contraire d’accepter la réalité en dissolvant la frontière intérieur-extérieur. Au lieu de nous protéger derrière des boucliers, nous acceptons d’être exposé, de nous ouvrir, et l’ouverture intègre l’agitation, les remous intérieurs ou extérieurs. Nous n’essayons pas d’imposer le calme à notre esprit, nous n’essayons pas de maîtriser son agitation, mais plutôt nous apprenons à nous détendre et à laisser être. L’attitude fondamentale de la méditation est non agressive. Elle consiste à abandonner la lutte avec toute forme d’altérité, elle n’essaie pas de maîtriser l’autre, que ce soit l’autre extérieur (personnes ou objets) ou l’autre intérieur (pensées et émotions). Nous apprenons à ne pas répondre aux pensées et émotions et nous cessons de réagir et de lutter pour conformer les situations, intérieure et extérieure, à notre vouloir égotique, nous acceptons simplement ce qui est, en laissant être. L’abandon de la lutte permet d’accéder naturellement à un état de paix. C’est la pratique de la pacification de l’esprit, chiné en tibétain, terme qui signifie littéralement “rester en paix”.

Attention et conscience dégagée

Plus précisément, l’attitude de l’esprit dans la méditation a deux aspects : l’attention et la conscience dégagée. L’attention est un état de réceptivité, de disponibilité et de pleine vigilance, qui permet de voir les choses simplement et précisément. L’attention n’est pas la concentration. C’est au contraire un état de ‘décentralisation’, de détente et d’absence de fixation sur des objets extérieurs, des expériences sensorielles, ou des pensées intérieures. C’est une qualité de présence lucide dans laquelle les sens sont alertes et l’esprit clair et vigilant.

Dans cette attention, l’esprit n’est pas obnubilé ou fixé sur quoi que ce soit de particulier, l’expérience reste globale, spacieuse, notre champ de conscience est large et dégagé, ouvert sur l’environnement. Ce dégagement vient dans la mesure même où nous ne sommes pas pris, fascinés par les découvertes de l’attention. L’attention est lucidité, acuité de l’expérience ; quant au dégagement, l’ouverture d’esprit c’est la conscience dégagée. Ces deux aspects se révèlent pratiquement concomitants, ce sont deux facettes d’un même état d’esprit.

Vacance de la plénitude

Pratiquement, lorsque nous nous asseyons pour méditer, nous laissons notre esprit au repos dans cet état de lucidité ouverte, en relâchant toutes nos tensions. En nous laissant ainsi aller, nous découvrons un état de transparence, nous nous y abandonnons complètement, nous nous laissons en quelque sorte nous dissoudre ; bien que lucides, nous sommes alors absents. Dans cet abandon et cette absence, nous cessons de lutter avec nous-même, nous laissons tomber nos points de repères et nos références habituels ; nous “partons en vacance”, nous lâchons prise, nous nous laissons partir. L’expression “en vacance” signifie ici que nous sommes vacants, vide de nous-même, nous ne sommes plus là pour répondre et réagir lorsque les pensées habituelles se présentent : il n’y a pas de répondeur. Dans cette qualité de vacance, d’absence, nous découvrons un état de présence véritable qui est plénitude.

C’est important de bien le comprendre : l’absence pourrait être entendue comme quelque chose de négatif. En fait, c’est en nous absentant de nos fixations habituelles, de nos projections et de nos conceptions, que nous nous rendons disponibles, pleinement présents à ce qui est là. D’ordinaire, nous sommes présents à nos préoccupations et nous sommes absents à ce qui est là. Nous faisons ici le contraire : nous nous absentons de nos préoccupations, et devenons, par là même, disponibles et présents à ce qui est là, de la façon la plus simple qui soit, en laissant être.

L’utilisation d’une technique : la respiration

Les qualités d’attention et de conscience dégagée se développent avec la respiration prise comme support de méditation. C’est une technique très simple, qui a l’avantage d’être neutre (sans implications conceptuelles) et d’être toujours à notre disposition.

Pratiquement, notre attention apprend d’abord à se désinvestir de ses objets de fixations habituelles pour s’absorber dans le souffle. C’est la présence à la respiration, et principalement à l’expiration. Elle permet de faire la transition entre l’attention habituelle fixée sur les objets extérieurs ou mentaux et l’attention pure, sans objet ni fixation, qui est concomitante avec la conscience, dégagée. Cette attention pure est abordée à la fin de chaque expiration dans un moment de pause pendant lequel l’esprit reste posé dans l’expérience d’espace, au repos.

La relation aux pensées

Lorsque nous pratiquons la méditation assise, nous sommes confrontés à toutes sortes de distractions sensorielles, mentales ou émotionnelles, les distractions ici ne sont pas l’apparition de sensations, de pensées ou d’émotions – ce qui est normal –, mais le fait de nous y investir, de nous fixer dessus, de vouloir les suivre ou les fuir. En nous y investissant, nous abandonnons l’état de présence lucide et ouverte de l’attention et de la conscience dégagée. Tirés hors de celui-ci, nous en sommes distraits. Nous sommes alors entraînés par leur flot, leur logique et leur enchaînement. Cet investissement et cet enchaînement sont une distraction.

Il faut d’abord accepter pensées et émotions “telles quelles, et sans plus”. Généralement nous avons tendance ou bien à les refuser, les refouler en les jugeant inadéquates, négatives, comme des choses qui ne devraient pas être là ; ou bien à l’inverse, nous considérons certaines de ces pensées comme étant particulièrement intéressantes, alors sciemment ou inconsciemment, nous voulons connaître leur suite et nous les entretenons en les développant. L’attitude désengagée de l’attention lucide est ici de les reconnaître comme de simples phénomènes mentaux, de simples pensées. Il convient de reconnaître pensées et émotions comme de simples productions de notre esprit. En effet, pensées et émotions ne nous possèdent que dans la mesure où nous les possédons. Nous y réagissons proportionnellement à la réalité que nous leur attribuons. Lorsque nous les prenons pour réelles, nous sommes soit fascinés, séduits et essayons de les suivre, soit irrités et essayons de les expulser. En les reconnaissant ainsi comme de simples pensées, nous apprenons à les laisser venir, être et passer, sans fixation ni investissement, tout en restant dans l’état de conscience dégagée. Notre esprit pourrait être comparé au ciel, clair, ouvert et dégagé. Nous sommes l’espace, et les pensées sont comme des nuages qui s’y condensent et s’y dissolvent sans que rien ni personne n’interfère.

LA MÉDITATION DANS L’ACTION

Non-violence fondamentale

La méditation consiste d’abord à transposer dans le monde de la vie active l’attitude bienveillante, accueillante et non agressive déjà pratiquée vis-à-vis des pensées et des émotions dans la méditation assise. Cette attitude d’accueil des pensées, sans investissement électif, consistera, dans l’action, à accepter les situations telles qu’elles se présentent à nous. Habituellement, nous avons tendance à vouloir que les choses soient autrement que ce qu’elles sont, et si les situations ne se présentent pas comme nous l’aurions voulu, cela nous irrite et provoque en nous un état de refus et d’agressivité. C’est ainsi que nous en venons à être fâchés contre nos voisins, contre la société, contre nos parents, notre directeur, nos collègues de travail, … et aussi envers nous-même. Dans la perspective de la méditation dans l’action, toutes les difficultés, les irritations et les problèmes que nous pouvons rencontrer dans les situations quotidiennes, sont autant d’appels à la pratique. Il ne s’agit pas de les fuir, mais de les vivre d’une façon juste. La méditation dans l’action nous propose une expérience non-violente, sans agressivité ni passion. Cette non-violence fondamentale est réaliste. Elle permet l’acceptation de la situation telle qu’elle est et nous rend capables de la vivre de façon juste et intelligente.

L’ouverture de la barrière dualiste

L’agressivité et toutes les réactions passionnelles se développent sur la base de la dualité qui consiste à scinder constamment le monde en deux : moi et l’autre. Plus cette dualité se solidifie, plus ses pôles s’opposent, et plus les passions s’exacerbent.

Le cœur de la méditation dans l’action est le dépassement de ce dualisme par l’ouverture du moi – l’ego et son territoire – à l’autre, au monde. Nous avons tous ce territoire que nous défendons âprement. Nous essayons constamment d’y attirer ce que nous estimons désirable et agréable, et de rejeter au-delà de ses frontières tout ce que nous considérons désagréable. La pratique de la méditation nous apprend à dépasser l’attitude paranoïaque qui entretient un système de défense pour garder les frontières de l’ego défendant et protégeant son territoire.

Dans cette ouverture, le mur entre les deux blocs, “moi et l’autre”, “moi et la situation”, devient de plus en plus transparent. Le fossé de la dualité se réduit petit à petit. Il devient possible d’accueillir “l’autre” sans le nier, ni vouloir le posséder. Une relation beaucoup plus directe qui est de moins en moins dure et conflictuelle s’instaure.

Telle est la direction générale dans laquelle la méditation dans l’action se développe. Nous allons maintenant essayer de voir l’essentiel de sa pratique.

Le rappel

Les deux qualités de la méditation assise, attention et conscience dégagée, sont transposables au niveau de l’action. L’attention est la qualité de présence à la situation et la conscience dégagée, l’absence de fixation sur celle-ci. Nous sommes alors pleinement présents au cœur de l’action, dans une attitude ouverte et dégagée.

Cette expérience de présence attentive et dégagée qui a été découverte et stabilisée dans la méditation assise, est maintenant intégrée dans les situations de la vie active par “le rappel”. Le rappel est la pratique régulière et constante du retour à cette expérience. Il se peut que, “pris” par le déroulement de l’action, nous perdions l’état de présence dégagée. Le rappel nous y ramène. C’est un moment d’ouverture, de lâcher prise, qui nous immerge pleinement dans la dynamique de la situation et nous permet de nous harmoniser avec elle. Puis, nous continuons jusqu’à ce qu’un autre rappel, nouvel instant de lucidité et d’ouverture, nous ramène à la présence dégagée et à son expérience immédiate, et ainsi de suite. La pratique se développe en pointillés, d’un rappel à un autre. Sa continuité s’établit progressivement par la succession des rappels qui, rares au début, deviennent de plus en plus fréquents et rapprochés.

Présence authentique et non-dualité

Nous avons déjà évoqué comment une présence authentique se révèle dans un certain état d’absence. Cette qualité de présence est celle de la méditation dans l’action.

Quand nous agissons, nous sommes souvent dans une absence négative : au lieu d’être présent dans la situation, notre esprit est ailleurs. Par exemple, nous épluchons une pomme de terre, mais au lieu de l’éplucher pleinement, en étant présent dans l’épluchage, nous sommes en train de faire nos comptes, ou de fantasmer. En ce sens, nous sommes absents à la situation présente. Cette absence négative est le contraire de l’attention, elle est pure distraction, l’obstacle majeur à la pratique de la méditation. La présence authentique n’est pas cette absence négative. Mais elle n’est pas non plus une présence à nous-mêmes, au sens où nous serions conscients de nous-même dans la situation. Il ne s’agit pas d’être l’observateur qui s’observe en train d’agir, en évaluant et jugeant la situation. Une telle attitude d’auto-observation accentue le clivage entre moi ici, là-bas la situation, et nous rend très maladroits. Cette sorte de présence à soi est la présence dans son sens négatif : c’est la présence de l’ego. La présence véritable n’est pas la présence de l’observateur. C’est une présence totale dans laquelle il n’y a plus personne pour posséder et observer l’expérience. Cette plénitude est une relation directe qui ne nécessite pas de manipulation conceptuelle.

Dans cette présence authentique, plutôt que de développer une conscience aiguë de son identité et de sa place, l’observateur s’absente, il est abstrait et transparent. La véritable présence est l’absence de nous-même. Dans cette absence se révèle la présence immédiate. C’est l’expérience directe et immédiate de la situation. Cette immédiateté se trouve être la perfection de l’action spontanée. Telle est l’approche de la non-dualité.

L’observateur abstrait

L’observateur abstrait est l’approche pratique de cette présence non duelle. D’ordinaire, nous sommes un observateur que l’on pourrait qualifier de concret, c’est-à-dire qui s’implique concrètement dans les situations en les jugeant et les évaluant, ce qui par là-même, solidifie l’expérience. L’observateur abstrait, lui, voit les choses simplement, nûment, sans implication conceptuelle. Il combine l’attention et la conscience dégagée : l’attention est la qualité d’observation, celle d’un regard nu, qui “juste voit”, dépouillé de tout a priori conceptuel. La conscience dégagée est la qualité d’abstraction. Elle permet le dégagement de la “simple observation” libre de fixation.

Le rappel de l’observateur abstrait est la clé de la méditation dans l’action, par le rappel, tel que nous en avons déjà parlé. Sa pratique est au début un va et vient entre l’observateur concret, celui que nous sommes la plupart du temps, et l’état d’observateur abstrait. Puis, petit à petit, l’observateur abstrait devient de plus en plus fréquent et se substitue progressivement à l’observateur concret. L’observateur et son monde sont alors de moins en moins concrets et solides, ils acquièrent une qualité de transparence. La qualité d’abstraction se développe jusqu’à ce que l’observateur abstrait soit finalement l’état dans lequel il a été fait abstraction de l’observateur, l’état non-duel sans observateur. Ce rappel de l’observateur abstrait, pratiqué en chaque situation, fait de la pratique de la méditation une expérience constante vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Méditation et vie quotidienne

Dans cette perspective, la vie quotidienne est méditation. Il faut se libérer de l’attitude qui conçoit la méditation comme dépendante de conditions particulières. La méditation est fondamentalement une qualité d’être et d’expérience immédiate de l’instant présent.

La pratique méditative est un travail avec le quotidien tel qu’il est. Elle nous permet de faire l’expérience ouverte de chaque événement. Si nous les abordons très simplement, leurs problèmes ne sont pas particulièrement épineux. L’attitude méditative consiste à traiter toutes les situations directement, simplement, au-delà de toutes les complications que l’on a tendance à leur surimposer. Cette attitude directe et simple est profondément intrépide : elle nous demande d’aller au-delà de nos peurs, de dépasser nos réticences, nos inhibitions, nos blocages, nos défenses, ainsi que tous nos a priori et préconceptions. Notre recherche habituelle de domination ou de sécurisation vient d’un manque de confiance, d’une peur d’être submergés par la situation, de ne plus être capable de la traiter convenablement. La relation directe est intrépide car elle nous fait plonger complètement dans la situation au point de ne plus faire qu’un avec elle. C’est à ce point que nous découvrons la possibilité d’une réponse immédiate et spontanée.

D’après le séminaire “Méditation et action” donné à Karma Ling en juin 1986

 

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